Quatorze

LE CALICE DE L'ABONDANCE

SORTIR DU «CONFORT» DU MANQUE

Par James Maberly

Shaumbra Magazine Octobre 2020

www.crimsoncircle.com

Dans mon dernier article, j'ai raconté comment, après avoir fréquenté l'école des énergies sexuelles (SES), tant de points semblaient se connecter. Trois d'entre eux étaient, premièrement, que mon manque était auto-infligé ; deuxièmement, que je donnais tellement de pouvoir aux autres ; et troisièmement, que je ne me faisais pas confiance. Cela a été un peu un choc pour moi et pourtant si évident quand cela a été signalé. J'ai aussi réalisé à quel point mon ego avait joué avec moi, en tandem avec mes aspects. Il y avait certainement une liaison intelligente entre eux, à mes dépens et à ma grande frustration.

Depuis que j'ai partagé cette histoire, plusieurs choses importantes se sont produites. La première était Threshold (le Seuil), un événement stupéfiant, suivi de près par La Passion de Merlin, qui était vraiment épique et changeait la vie. Et, juste avant celles-ci, il y avait la Pause du Maître par Adamus « Je Suis Abondance », également un événement marquant. Nous savons que l'abondance est une condition préalable nécessaire à, ou au moins une partie de, la Réalisation, il semble donc important de revoir cela car nous sommes nombreux à trouver encore d'anciens modèles qui nous retiennent.

Adamus rend tout cela si facile ; il est doué pour ça. Mais de toutes les nombreuses parcelles précieuses de sagesse dans cette Pause du Maître, ce qui m’a marqué est que Je suis le « calice » dans lequel mon âme, mon JE SUIS verse un flux constant d'abondance, qui déborde et infuse ma réalité, avec tout l’excédent retournant simplement à l'âme une fois de plus pour être réutilisé.

Il y a quelques années, je passais devant une ancienne centrale électrique au charbon à Ferrybridge dans le Yorkshire, au Royaume-Uni, avec huit tours de 135 mètres de haut chacune, avec un diamètre de 88 mètres à la base – énorme ! Elles sont un point de repère énorme ici au Royaume-Uni lorsque l'on se déplace vers le nord le long de l'autoroute AI. Elles devaient être démolies pour faire place à trois nouvelles centrales multi-combustibles. En passant, je pouvais « voir » de la lumière jaillir du sommet de ces tours, se répandre sur les côtés et s’infuser dans la structure de la tour. J'étais rempli du désir de trouver un moyen de faire en sorte que cela devienne réel, en tant que symbole, pour tous ceux qui sont passés devant, que tout vient de l'intérieur. J'ai écrit une longue proposition aux réalisateurs pour sauver une tour, avec des images de ce à quoi elle ressemblerait et pourquoi ce serait une œuvre d'art tellement incroyable - en maintenant l'énorme monument, mais avec un nouveau message inspirant et important.

Malheureusement, ma proposition a été rejetée, mais regardez l'image ici. C'est (à mes yeux) beau et maintenant je vois, quand les points se rejoignent, que j'avais conçu et proposé le « calice », avec la lumière, l'énergie, la conscience et l'abondance affluant du JE SUIS, pour déborder et infuser lui-même dans nos vies et nous préparer à la Réalisation et au-delà. Si vous souhaitez voir plus d'images et d'informations, accédez à mon site Web .

Ce que j’ai maintenant réalisé, c’est que l’abondance n’est pas un événement « nouveau » dans mon existence ; en vérité, elle a toujours été là. Mon état naturel est celui d'abondance. Ce que je semble avoir fait, c'est tenir un bouclier au-dessus de ma tête pour qu'elle soit détournée de moi, l'humain. A quel point est-ce fou ? J'ai maintenant posé le bouclier et je l'ai laissée couler en moi. Cependant, chaque jour, je constate que le bouclier s'est de nouveau glissé et que je dois le baisser consciemment une fois de plus. Mon esprit/mental est si brillant pour me ramener dans sa propre réalité.

Dans le dernier Shoud, Je Suis Merlin -1, Adamus a dit quelque chose qui était profond : (pour paraphraser), « Si vous regardez votre compte bancaire et qu'il est vide, c'est parce que vous l'avez donné à tout le monde, en ne vous estimant pas digne. Ressentez l'énergie et laissez-la changer pour vous servir. Cela m'a bouleversé pendant une journée entière - que voulait-il dire ? Cela ne se produisait certainement pas avec l’argent lui-même, alors quoi d’autre ? Puis il m'est apparu : c’est l’énergie et non l’argent qui compte. Et j'ai donné beaucoup d'énergie aux autres, en particulier à travers une organisation caritative dont j'ai été président pendant de nombreuses années. Heureusement, et enfin, j'ai maintenant trouvé un successeur volontaire, alors je peux enfin commencer à vraiment me servir.

Pourtant, alors que je commence à m'éloigner d'un rôle qui m'a donné tant de distraction et de buts, je me sens vulnérable et remarque que des problèmes de dignité commencent à émerger.

En repensant à mon art des années passées, un autre dessin ressort que je sais maintenant lié à moi personnellement. Je le vois maintenant comme une table de « jugement » rouge, avec un trou au centre pour que je me place, entouré des trois mêmes obélisques qui figuraient dans le dessin « The Journey » (Le Voyage, montré dans mon précédent article). Peut-être que ces aspects sont les juges ? Pourquoi ai-je été jugé ? En y réfléchissant maintenant, cela aurait pu être la dignité. Je peux aussi voir qu'au fil des ans, malgré de nombreux messages clairs de Tobias, Adamus, Kuthumi, Yeshua et Marie-Madeleine, j'ai lutté pour soulever le poids de ce fardeau de culpabilité et de honte et, en fait, de pauvreté, ainsi que l'inquiétude que quelque chose n'allait pas et que peut-être quelque chose était intrinsèquement mauvais en moi. Cela a pris du temps, mais les coups de coude et les conseils constants d’Adamus et de Kuthumi m’ont encouragé à atteindre le point où je suis aujourd’hui, mes aspects se calmant et devenant maintenant mes amis. Chaque matin maintenant, je respire, je me réengage avec mon âme, j'abaisse le bouclier, je réinitialise le calice, je sens l'abondance jaillir en moi pour déborder, s'infuser dans ma vie. Chaque fois que je fais cela, c'est énergisant et stimulant. Un autre point qu'Adamus a fait valoir était que si nous prenions le temps de ressentir l'abondance que nous avons amassée en 2028, nous pouvons l'inviter à être ici, dans le présent en 2020, plutôt que dans huit ans. C'est si bon de savoir qu'elle est déjà là.

Tout est question de CONFIANCE. J'ai passé des années à vouloir voir des preuves d'abord - c'est un besoin humain naturel et nous le recherchons tous - mais je reconnais que cela nécessite une approche totalement différente. Nous devons AVOIR CONFIANCE que cela se produit déjà et alors ce sera le cas. L'énergie sert toujours tout ce qui est dans notre conscience à un moment donné, donc cela arrive de toute façon et cela a été fait toute notre vie jusqu'à présent, que cela nous plaise ou non. Pourquoi ne pas ajuster le « contenu » de notre conscience ? Adamus dit qu'il ne s'agit pas d'articles individuels ; c'est plutôt un ÉTAT DE CONSCIENCE. Les détails ne sont tout simplement pas nécessaires.

Ce que j’ai réalisé est nécessaire, c’est que j’ai besoin de me débarrasser de mon « confort ». Qu'est-ce que cela signifie ? Ceux d’entre nous qui ont eu du mal à surmonter le manque peuvent ne pas en être conscients, mais comme Yeshua me l’a dit dans une canalisation il y a quelques années, « Vous êtes devenu à l’aise/confortable dans votre manque ».

Alors, voici le truc. Est-ce que j'aime tout ce qui ressemble à ce qu'il [le confort dans le manque, ndt] fait/engendre maintenant ? Du terne, vieux, négligé, réparé et indigne ? Ou est-ce que j'aimerais le voir vraiment beau, chaleureux, lumineux, coloré et accueillant, avec un réel sentiment de dignité ? Je préférerais ce dernier de beaucoup, alors je me souviens de cela chaque fois que je regarde autour de moi dans chaque espace que j'habite. Le détail n’est pas nécessaire, mais « l’état de conscience » l’est. Tout doit changer ; Je ne suis plus à l'aise dans ces espaces tels qu'ils sont.

Récemment, allongé dans le bain, j'ai eu une visualisation/vision si claire que je pense que je ne l'oublierai jamais. J'ai pris le temps de tout noter avant que certains détails ne disparaissent :

Ce qui est apparu, c'était moi assis dans une pièce, auto-construite, avec des chaînes lâches attachées à mes poignets et mes pieds avec des lanières de cuir. Il était évident qu'elles n'avaient pas été placées sur moi par d'autres. Je les avais placées sur moi-même et j'étais assis dans une chaise confortable. Autour de moi, une chambre confortable, avec des fenêtres donnant sur l'extérieur avec une vue imprenable tout autour. Je pouvais donc regarder facilement et profiter de la vue, mais pas vraiment en faire partie. La porte était fermée et verrouillée de l'intérieur. La salle entière a été construite par moi, auto-construite du début à la fin.

Je pouvais sentir la peur traverser mon corps alors que je m'allongeais dans le bain. Mes jambes étaient tendues et il y avait une tension à l'arrière de mon cou. La peur était réelle, pas imaginaire, me faisant réaliser à quel point j'étais investi dans le manque.

J'ai défait les lanières de cuir autour de mes membres, leurs permettant de tomber au sol. Je me suis approché des fenêtres et j'ai regardé dehors, tout autour. C'était beau. J'ai pris plusieurs respirations profondes et j'ai déverrouillé la porte : loquet supérieur, loquet inférieur et la clé principale (tous auto-imposés), et je suis sorti à la lumière du soleil. C'était magnifique. La vue était magnifique. Ouverte, lumineuse, avec une abondance de couleurs et d'odeurs. Je regardai de nouveau la pièce, qui ressemblait à un conteneur posé sur des traverses, semblant terne et déplacé dans le paysage. Plus je la regardais, plus elle semblait reculer, jusqu'à ce qu'elle ait l'air d'être à environ 50 mètres.

Puis j'ai remarqué que se tenait à côté de moi à ma gauche Adamus St. Germain, à ma droite il y avait Yeshua, et derrière moi se trouvait Kuthumi. Adamus faisait la majeure partie de la conversation. Derrière eux se trouvaient une foule de personnages angéliques, tous attendant et montrant leur soutien à ma sortie de la boîte.

J'ai commencé à remarquer/réaliser autre chose. Cette sortie de la pièce était bien plus que de l'argent (même si c'était le problème qui me criait le plus fort). C'était à propos de tout. L'abondance n'était pas limitée, elle englobait tout - comment j'agissais, comment je pensais à mon propos, comment je répondais aux autres, comment je voyais les progrès de ma vie, de ma famille et tout le reste. Je me suis souvenu d'un commentaire de Marie-Madeleine dans une canalisation quand elle m'a dit : « Pourquoi joues-tu si petit ?» Soudain, elle était là devant moi, hochant la tête et me félicitant pour mes progrès.

J'ai regardé autour. Les scènes ne cessaient de changer. Quand j'étais dans la pièce, les scènes semblaient rester les mêmes, mais à l'extérieur, tout pouvait changer en un clin d'œil. J'ai vu notre maison. Soudain, les murs ont été peints, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur, et tous les appuis en bois pourris ont été remplacés. Le jardin était mieux entretenu. La route menant à la maison était propre et les clôtures étaient toutes réparées ou neuves. C'était magnifique. À l'intérieur, tout était fraîchement repeint et, bien que pas parfaitement rangé, était exempt d'humidité et de poussière.

Je nous ai vus en vacances au Zimbabwe, en Australie, dans de nombreux endroits. Cela ne cessait de changer. Je me suis retourné et toute ma famille s'est dirigée vers moi, me félicitant et me faisant un très gros câlin. Nous sommes restés là ensemble à tout regarder. Puis j'ai vu toutes sortes de gens venir vers moi. J'ai vu tout à coup toute l'Afrique, et j'ai vu l'influence que nos efforts auraient sur l'avenir du continent. J'ai vu ma portée vers les autres s'étendre, embrassant tant de nouvelles personnes dont je ne connaissais pas les visages.

Puis je me suis retourné et j'ai regardé la pièce. Adamus, qui avait passé son temps à bavarder et, comme toujours, à faire des blagues, m'a demandé ce que je voulais en faire. Je pouvais encore ressentir la peur dans mon corps, mais c'était beaucoup moins maintenant. J'ai senti que la pièce  devait disparaître. Je voulais qu'elle soit enlevée. Soudain, un grand chariot élévateur est arrivé, l'a ramassée et l'a emmenée dans une sorte de crématorium. La pièce entière a été placée à l'intérieur du four. Je m'inquiétais de tous les livres auxquels j'étais habitué et de toutes les choses avec lesquelles j'étais à l'aise à l'intérieur et pendant un moment j'ai voulu me précipiter et les sauver tous. Puis j'ai réalisé que tout ce dont j'avais besoin et bien plus, était à l'extérieur, alors je l'ai regardée brûler. Elle a littéralement brûlé en cendres et a disparu.

Le paysage était maintenant partout et a changé selon ce que je pensais. J'ai vu une table sur laquelle se trouvait la responsable de la banque. Je me suis approché d'elle et, pensant à souhait, j'ai dit : « Reste-t-il des dettes ?» « Aucune, dit-elle. Elles sont toutes parties. Vous êtes clair. En fait, votre équilibre semble bon. »

J'ai regardé Adamus, Yeshua, Kuthumi et Marie- Madeleine et ils me parlaient tous de qui j'étais. «Vous êtes un grand maître. Embrassez-le, incarnez-le, reconnaissez-le et ressentez-le. Sortez et soyez qui vous êtes vraiment. Vous êtes au centre de votre univers. Créez ce que vous souhaitez faire. Vous avez le contrôle. »

J'étais à nouveau conscient de cet hôte angélique qui se tenait derrière nous. Tout autour était incroyablement beau et j'ai réalisé que je devais avoir confiance en moi pour avancer. Ces personnes étaient avec moi parce qu’elles ont reconnu quelque chose que je ne savais pas. J'ai besoin de le savoir et de le posséder.

J'ai pris plusieurs respirations très profondes et suis sorti de la méditation. Cela avait été une expérience profonde, chargée d'émotion. Au moment où j'écris ceci, je peux encore sentir la tension dans mes jambes. Quelle expérience extraordinaire!

Cette visualisation/vision a vraiment mis mon "confort" avec le manque au premier plan, et chaque fois que je la revisite, je me souviens de la déclaration qu'ils ont tous faite : que je suis un Grand Maître, c'est mon univers et tout me sert. J'ai le contrôle.

La troisième image est une photo de pure beauté. C'est une photographie d'une grotte de cristal. J'ai pris mon appareil photo avec moi lors de notre visite. N’est-ce pas incroyable?

Ce n’est pas [une grotte de cristal, ndt], bien sûr, bien que ce soit, j’en suis sûr, aussi beau. Des suppositions sur ce que c'est?

C’est une photographie de glace se formant sur le capot de ma voiture par une nuit fraîche, un exemple de l’abondance de beauté qui nous entoure dans des choses aussi « simples », si nous prenons juste le temps de regarder et de voir.

Alors que je continue à remarquer l'abondance partout autour de moi et que je la sens infuser dans mon être même, je peux me sentir passer dans un nouveau plan d'existence - celui d'abondance, de joie, de création, de grâce et d'aisance. Et ce que la plupart d’entre nous ne peuvent pas voir, mais je sais qu’il y en a, c’est la foule d’êtres angéliques qui entoure chacun de nous, nous poussant à la Réalisation. Être à l'aise avec « juste assez » et tenir un bouclier au-dessus de notre calice doit prendre fin. Nous sommes, nous tous, de Grands Maîtres, et c'est notre temps.

……………………………………………..

James Maberly est un artiste, vivant et travaillant dans le Suffolk au Royaume-Uni. Il est marié et père de quatre enfants. Son site Web peut être trouvé à www.maberlyart.com

où une gamme complète de son travail multimédia peut être consultée, avec des détails sur les cours qu'il dirige. Il est maladroit, presque sourd d'une oreille, porte régulièrement un kikoy (du Kenya) et aime les bananes, les sandwichs aux œufs et le thé ! Il peut être contacté par e-mail : jambomabs@yahoo.com

Traduit par Elyo pour      https://quatorze.blog4ever.com