Quatorze

MON NOYAU – UNE CHAMBRE EN ACIER

 Par Denise Smith – Shaumbra Magazine Décembre 2014 – www.crimsoncircle.com

C’est une histoire vraie racontée par moi et mon âme.

J’ai lutté sous et hors tension la plus grande part de ma vie, et pendant peut-être de nombreuses vies, me réveillant dans les petites heures de la nuit et vivant une claustrophobie suivie par un épisode de panique. Ma réponse immédiate à cela était de sauter hors du lit pour soulager mes symptômes tortueux, puis de me mettre la tête en bas et de me diriger vers la télévision, une amie très fiable (ou alors l’ai-je pensé). Cela m'a toujours aidée à sortir et à plusieurs reprises, d’une compression très étroite (pardonnez le jeu de mots), mais naturellement je faisais face à ma "bête noire" encore et encore. Et puis une nuit, ce fut différent. Voici notre histoire.

Il était une fois, il y a environ deux ans, j’ai éprouvé mon âme de la manière la plus profonde. Cela a eu lieu dans ma chambre, au milieu de la nuit, lorsque j’ai de nouveau sauté du lit sentant la claustrophobie redoutée et la panique qui en résulte. Tout s’est passé très rapidement. Comme je me tenais un moment à côté de mon lit, j’ai eu une idée et, sans réfléchir, j’y ai juste répondu. Courant en bas, la première chose que j’ai vue était l'impression du dernier Shoud que j’avais laissée sur le canapé. Une page était ouverte et j’ai vu une seule chose - les mots ". JE SUIS CE QUE JE SUIS» Puis, sans même y penser, j’ai fait quelque chose de très inhabituel. J’ai couru à l'étage, suis retournée sur la scène de la crise et me suis tenue à l'endroit précis où elle avait commencé quelques instants plus tôt.

Une chose terrifiante a commencé à se produire. Tout autour de moi la noirceur se refermait et j’ai senti l'air être aspiré hors de chaque partie de mon être. Quand j’ai essayé de respirer de l'oxygène, je respirais dans «le vide. » Quand j’ai essayé désespérément d'expirer, j’ai libéré le «vide». J’ai donc essayé d'arrêter de respirer pour éviter tout ce qui semblait être ma mort imminente. (Oui, combien ironique.) Tout d'un coup, je me suis souvenue des mots «JE SUIS CE QUE JE SUIS» et les ai murmurés à l'intérieur de moi. Ils ont été insufflés avec une puissante énergie, une passion profonde pour vivre, et à ce moment tout s’est décalé.

Je n’ai pas haleté comme les humains doivent le faire après avoir été privés d'air. C’était presque comme si cela n’était jamais arrivé. Je respirais normalement et à un bon rythme, la panique et la peur avaient complètement disparu. Je ne m’étais jamais sentie aussi sûre et calme dans toute ma vie. Puis la plus grande surprise de toutes m’attendait.

Maintenant que je me sentais à nouveau sécurisée, je me suis installée de nouveau dans le lit. Mais, comme mon âme le voulait (en oubliant que j’avais donné ma permission), il y avait beaucoup plus à venir. Je me suis retrouvée à regarder autour pour découvrir que j’étais dans quelque chose comme une chambre forte en acier très vieille. Les murs, le plancher et le plafond n’étaient rien d'autre qu’une épaisseur de fer vert avec aucun moyen ou retour.

Comme je me tenais là, miraculeusement dans le centre de ma "chambre d'acier", aussi je n’ai ressenti aucune crainte! Soudain, j’ai vu les murs et le sol commencer à se déplacer dans des vagues.

 Tout mon être sentait l’amour venir de ces murs et du sol - l'amour absolu, inconditionnel. J’ai été emportée et consumée par lui, sentant une présence exquise comme je ne l’avais jamais éprouvée auparavant. Puis tout à coup, trop tôt, c’était fini; J’étais de retour dans ma chambre à coucher, sentant toujours la joie dans mon cœur alors que je tombais profondément dans un sommeil paisible.

Plus tard, quand je me suis assise pour écrire sur cette expérience, j’ai eu quelques révélations. Dans un Shoud passé, je me suis remémorée Adamus parlant du «Noyau du Soi», soulignant que c’est aussi fort que l'acier. C’était juste une métaphore, ai-je pensé, mais maintenant j’avais éprouvé cette métaphore dans tout son amour et son soutien et sa vérité.

Dans un Shoud plus récent, pendant qu’elle était controversée, Adamus a parlé de la "passion." Il a évoqué le passé quand il tenait la tête d'un élève sous l'eau jusqu'à ce qu'il soit sûr que c’était son dernier souffle, et puis le remontait à nouveau. L'étudiant avait été forcé de se concentrer sur une seule et unique chose, la passion de vivre.

Cette expérience m'a aussi forcée à me concentrer sur une seule chose - ma propre passion pour vivre. Que ce soit la noyade dans le vide ou dans l'eau, c’est du pareil au même, et j’ai été noyée dans ma propre chambre. Lorsque cette passion de vivre se leva en moi et que je me suis souvenue de mon vrai Soi, tout a changé.

Depuis mon expérience, j’ai encore quelques moments de claustrophobie mais je ne suis plus jamais retournée à ces nuits terrifiantes. Chaque fois que je me sens enfermée dedans, je respire et je sens dans les mots "JE SUIS CE QUE JE SUIS» et le soulagement suit bientôt.
 
Denise est un conseiller et un auteur à temps partiel qui a écrit des brochures dans sa communauté locale portant sur divers aspects du processus de l’éveil. Elle offre également des conseils et un soutien dans l'intégration de la nouvelle conscience, et désire se connecter avec Shaumbra et ceux qui s’éveillent. Denise peut être jointe à den@yorku.ca.

Interprété par féollah :    feolla.ca@gmail.com                     http://quatorze.blog4ever.com