Quatorze

Quatorze

Eloha/Marie - n°4 par Christine Anne K.


Eloha / Marie - ( n°4)







après qu'Eloha se soit "exprimée" presqu' exclusivement en silence, vibratoirement,
Marie , qui reprend la parole, nous enjoint de lire si nous pouvons tous ces messages à haute voix de préférence, en raison de leur portée vibratoire, qui par la voix surpasse la portée mentale des mots et des images, et qui contribue entre autres à notre "régénération" et notre "mutation"...

 

Nous sommes dans la vibration d'Eloha en silence.


La densité des mots m'est difficile… (c'est là Eloha qui a parlé)


...Je suis Marie, je peux vous parler. Je connais votre langage.


Ce que je pourrais vous dire d'Eloha - en la laissant s'exprimer à travers moi - ne prend pas la forme des mots. Son verbe est fait de Lumière délicate - vous diriez enfantine, en ce sens d'une grande pureté et d'une infinie, incommensurable innocence, si l'on peut employer ce mot qui appartient au langage de la densité et qui ne convient pas réellement.


Vous pouvez avoir une notion d'un aspect d'Eloha comme une joueuse de harpe, une harpe qui module une infinité, non seulement de sons, mais de silences, de lumières, de couleurs. Ce ne sont pas des couleurs telles que votre densité les conçoit. Il n'y a que transparence, joie, création infinie.


Vous pouvez également penser à la pureté d'un ruisseau où se mêlent les sons chantants et les chatoiements de la lumière qui se joue dans la transparence de l'eau.

Cela est une image extrêmement réduite qui n'est faite que pour vous aider à comprendre; sachant que vous ne pouvez pas - tant que votre mental est dans la limitation de la densité – vous représenter mieux ce que vous aimeriez connaître d'elle et de sa forme.


Le cristal est également quelque chose qui peut vous permette de vous représenter certains aspects de cette pureté, de cette transparence, de cet alignement, de certaines fulgurances, bien que ceci soit également un mot appartenant à votre densité.

Ne vous effrayez pas de cela et de ce qui peut encore se dire. La réalité que vous connaissez, aussi belle puisse-t-elle vous paraître, n'offre que fort peu de points de comparaison avec ce que peut-être vous découvrirez prochainement, petit à petit, et si vous le souhaitez.


Sachez que la harpe d'Eloha ( le mot « harpe » n'est lui aussi qu'une représentation limitée que je vous offre), comporte de très nombreuses gammes. Il ne s'agit pas d'une musique désordonnée. Le tissage des harmonies est immensément subtil et cependant totalement libre. Il répond spontanément à des règles d'harmonie, de géométries, de fréquences, d'ordre, de hiérarchies, de joie, qui font toutes partie de ce qui construit les univers.


Cela n'est qu'un faible aperçu mais il vous suffit. Sachez que c'est dans votre cœur que vous pouvez avoir la meilleure approche des images que je viens de vous donner, et non pas par les méandres intellectuels de votre mental. Cela est important. Nous ne vous rabâchons pas ces lois du cœur en vain : nous tentons petit à petit de vous les faire intégrer, ce qui est différent.

Restons en silence, à l'écoute dans votre cœur, d'Eloha -qu'elle soit pour vous harpe, ruisseau, lumière cristalline, fréquence colorée ou simplement rayon de soleil- ....... 


Sachez que vous êtes ainsi en création permanente et que les modulations infiniment subtiles que j'ai tenté de vous évoquer interviennent au plus profond de la matière qui vous constitue, et de ce que vous appelez  le «subtil » qui vous constitue… L'œuvre est en constante génération en dépit de vos certitudes et de vos croyances d'être des êtres finis dans un monde fini.

Je m'incline moi-même, Marie, tendrement, face à cette Création, face à cette Créatrice -bien qu'elle n'ait pas de face, au sens où vous l'entendez-.


Je suis venue aujourd'hui ainsi que je l'avais souhaité, à la veille de la Nouvelle Lune, car c'est un temps de germination et d'introspection qui pour moi est propice en ces temps, pour me glisser dans la voix qui vous parle.


Je suis venue donc vous parler aujourd'hui non seulement de la Créatrice, mais de vous.


Apprenez que votre nature est en pleine mutation et se doit d'être cette mutation, pour autant que vous puissiez en être conscients. Il vous a été demandé d'être des enfants ou plus exactement de le redevenir. Cela est la mise en forme de cette mutation.


Laissez-moi vous expliquer encore mieux si je le peux, ce qu'est l'enfance dans ce contexte. Remplaçons le mot « contexte » pour commencer, car il appartient au langage du mental, par une image de la nature ou d'un jardin, mais disons d'un jardin cosmique. Un jardin cosmique signifie qu'on ne regarde pas seulement vers la terre mais vers le ciel, et qu'on se tourne vers l'intérieur tout en accomplissant le travail de ses mains. Dans ce jardin, l'enfance a sa place tout naturellement. Il n'y aurait même rien à expliquer : l'enfance fait partie du jardin, elle en vit et elle le fait vivre.


L'enfance dont je parle n'est pas immaturité mais sagesse -mais cette sagesse prend sa source directement dans l'innocence et la profondeur du cœur-. Pour l'enfance, chaque tâche entreprise est un jeu et une création. Ainsi se déroule la joie qui préside à l'élaboration de cette œuvre digne d'exister.


Il y a de la perfection dans l'enfance, mais cette perfection n'est pas finitude puisque l'enfance par nature est un état de changement, d'évolution, de découverte et d'abandon. Ne vous méprenez pas sur le mot « abandon ». Il s'agit de l'abandon joyeux et confiant, insouciant, du petit enfant qui se couche sur la terre pour humer son odeur, toucher sa vibration, entendre le soleil vibrer dans celle-ci et recontacter ce que certains d'entre vous appellent leur « terre intérieure ».


L'abandon est également la confiance de l'enfant qui ignore l'anxiété, la peur et le manque et dont la nourriture vient toujours lorsqu'il en a besoin, et pour qui l'amour est toujours présent lorsqu'il va rejoindre ses parents, ses frères, son Créateur.

Vous pourriez être surpris que je parle de Créateur alors que j'ai parlé de Créatrice… Ne vous attachez pas, ce ne sont que des mots. Le mot « créateur » appartient à votre langage ; ainsi, par facilité, je l'ai employé – facilité pour vous.


Soyez donc les enfants que vous attendez de pouvoir être depuis si longtemps. Il ne s'agit pas de vous faire fuir vos responsabilités, ne vous méprenez pas. Il s'agit de puiser dans votre cœur les ressources qui vous les feront aborder avec légèreté, avec confiance, avec abandon. Comment peut-on parler d'abandon lorsqu'il s'agit de responsabilités, direz-vous ? Ne vous questionnez pas : soyez. Cela est le chemin de la libération, cela vous fait retrouver la résonance avec les sons purs de la harpe d'Eloha, de votre Créatrice, ou de votre Créateur, comme il vous plaira de le dire.


Sachez que la Création est un principe féminin. Au regard de cela, le principe masculin serait plutôt constructeur, parfois stabilisateur, déployant. Je vous ai décrit le principe créateur lorsque je vous ai, avec vos mots, donné quelques images pour vous représenter votre Créatrice au début de cette réunion.


Je ne m'adresse pas à votre intellect, ne vous leurrez pas, ne cherchez pas à décortiquer mes propos. Il vous est demandé de les entendre et de les recevoir, et le travail d'intégration se déroule au mieux de votre capacité d'abandon et de votre joie à l'entendre.


Pour beaucoup d'entre vous, ces paroles se présentent sous forme de textes à lire. Je vous recommande de les lire à haute voix, si vous en avez le désir et la patience, car ainsi la vibration aura toute son ampleur et participera au mieux à ce qui peut régénérer votre être dans ces temps de mutation. Qu'il en soit ainsi.


Sachez que ces interventions utilisent votre langage de mots, de concepts, de syntaxe, et s'insèrent ainsi dans les circuits de vote intelligence et de votre pensée pour pouvoir accéder à votre désir. Néanmoins, la vraie nature de ces messages est vibratoire. Les mots, bien qu'ils aient un sens et que ce qu'ils vous disent transporte également le message, ne sont qu'un véhicule. La vibration que ces mots véhiculent ne s'adresse pas aux circuits complexes de votre mental, qui ne peut l'appréhender et ne peut dans certains cas que l'opacifier, du moins en partie.


Ne voyez pas de sévérité dans ces propos. Vous avez tout mon Amour et l'immensité de cet Amour dépasse à l'infini ce que vous pourriez croire ou imaginer.


Soyez reconnus dans ce que vous êtes, enfants, merveilleux, en devenir dans la loi de l'Un et du Christ qui ressuscite en chacun de vous, ainsi qu'il vous l'a été annoncé en votre jour de Pâques. Amen



via Christine Anne K. le 13/04/2010



Ces messages sont faits pour être partagés à condition cependant, et ce dont nous vous remercions, que leur contenu et leur forme soient intégralement maintenus et leur source dûment mentionnée :


http://voixdelumiere.canalblog.com/archives/2010/03/14/17239450.html



 



16/04/2010
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