Quatorze

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Le Pays Bleu -Du livre Mémoires d'un Maître D'Adamus Saint-Germain, canalisé par Geoffrey Hoppe

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Le Pays Bleu

Du livre

Mémoires d'un Maître

D'Adamus Saint-Germain

Canalisé par Geoffrey Hoppe

Assisté de Linda Hoppe

 

 

 

Le maître faisait, presque chaque soirée, une promenade dans la nature, généralement seul. Il tenait beaucoup à ce moment de tranquillité. Il aimait cet espace sûr que cela lui procurait, c'était un espace dans lequel il pouvait s'ouvrir à la nature et aux énergies interdimensionelles.

 

Il aimait aussi ce moment de ressourcement, car même s'il était un Maître, les énergies de la planète et des autres personnes, et même parfois de son propre passé, l'affectaient et pouvaient le mettre en déséquilibre et le ramener dans la limitation.

 

Durant ces promenades solitaires, alors qu'il pouvait sentir le sol sous ses pieds et l'air au contact de sa peau, il se permettait de se recentrer.

 

Néanmoins, ce jour là, il avait décidé d'inviter une de ses élèves avec lui. Il avait dernièrement gardé un œil sur Christina car il voyait bien qu'elle avait des difficultés. Cette aventure de passer par l'illumination dans le corps physique était difficile pour elle, et le Maître voyait bien qu'elle en était arrivée à un point où elle était très coincée.

 

Cela arrive fréquemment pour ceux qui sont sur le chemin de l'illumination, et cela peut sembler oppressant. Dans certains cas ils sont tellement pris dans leurs propres perceptions que l'énergie a tendance à se solidifier. Elle ne bouge plus, et l'élève essaye alors de sortir de ces énergies bloquées en se servant d'énergie bloquée, ce qui bien sûr ne fait qu'empirer les choses. C'était exactement ce que le Maître avait dernièrement observé au sujet de Christina.

 

Donc, il l'avait, ce jour-là, invitée pour une promenade. Alors qu'ils marchaient cote à cote, elle se mit à pleurer et fini par dire : « Oh Maître, pourquoi est-ce si difficile ? Je sais qu'au fond de mon coeur j'ai choisis l'illumination. J'y suis si dédiée, mais c'est si dur de bien des façons. Il y a des jours où je ne sais plus comment avancer ; où je me dis que j'ai du rater quelque chose. Je ne sens pas la grâce et l'aisance que les autres élèves semblent avoir. Est-ce parce que mon passé est si lourd ? Est-ce parce que je suis faible et que je manque de perspicacité ? Cher Maître, que fais-je mal ? Pourquoi est-ce que je me sens si coincée ? Pourquoi est-ce que j'ai envie de m'échapper mais n'ai aucun endroit où aller ? Je souhaiterais retourner bien avant le moment où je me suis embarqué sur ce chemin de l'illumination, c'était d'une certaine façon plus facile à cette époque. Tout était plus simple. Je n'avais pas toutes ces sensitivités et pensés et ressentis. Et je sais, bien sûr, qu'il n'y a pas de retour en arrière, et je me sens complètement piégée. » Elle renifla un instant.

 

Le Maître continua à marcher en silence tout en respirant et ressentant le dilemme de Christina. Finalement il dit « Chère Christina, je vais vous raconter l'histoire du Pays du Bleu. »

 

Alors que le Maître commença à raconter l'histoire, Christina écouta au travers de ses larmes.

 

* * *

 

Le Pays du Bleu n'avait pas toujours été bleu. Au tout début c'était le Pays de la Lumière et il y avait toutes les couleurs – blanc, jaune, orange, rouge, violet, bleu – et même des couleurs que vous ne pouviez percevoir avec l’œil humain. Toutes les couleurs étaient présentent, mais la plus chérie de toutes ces couleurs était le bleu, plus particulièrement un bleu vif, brillant électrique.

 

Au fil du temps et après que beaucoup de générations soient passées, il y avait ceux qui recherchaient le bleu bien au-delà de toute autre couleur. Ils vénéraient le bleu, et certains étaient capables d'avoir plus de bleu dans leur vie que d'autres. Le bleu devint la couleur de la puissance, de la richesse et de l'intelligence. Le bleu devint la couleur de l'élite dans le Pays de la Lumière jusqu'au point que tout le monde commença à chercher et désirer que tout soit bleu.

 

Tant et si bien, qu'avec une telle concentration sur le bleu pendant tant de générations, tout n'était maintenant que bleu dans le Pays de la Lumière. Disparu le doré et le rose et le vert et toutes les autres couleurs du spectre, car était dorénavant bleu dans ce pays. Les arbres étaient bleus, le sol était bleu. La nourriture était bleue et les gens étaient bleus.

 

Maintenant que le bleu était si important, le ciel devint bien sûr aussi bleu car il est au-dessus de tout, et l'eau devint aussi bleue de par le fait qu'elle est un si important élément de la vie en elle-même.

 

Bien sûr qu'il y avait différentes nuances et teintes de bleu, mais en fait, tout était devenu bleu au Pays de la Lumière. Il y avait maintenant des gens qui accumulaient et thésaurisaient le bleu, qui gardaient les plus précieux niveaux de bleu hors de la portée des autres. Il y avait qui se servaient du bleu brillant électrique comme monnaie, richesse et pouvoir. Tout le pays était devenu bleu.

 

Beaucoup de générations passèrent et maintenant il était simplement présumé que tout était bleu. Les gens n'avaient plus aucune mémoire qu'il n'y ai jamais eu d'autres couleurs parce qu’ils ne connaissaient que le bleu. La vie continua de cette façon pendant longtemps dans ce qui était maintenant le Pays du Bleu. Le bleu était utilisé pour les échanges et pour le pouvoir, même comme une sorte d'énergie. Tout était bleu.

 

À un certain moment, il y apparu un petit groupe de gens dispersé un peu partout dans le pays qui commença à ressentir une inquiétude et un malaise. Ils sentaient que quelque chose n'allait pas, mais ils ne savaient pas ce que c'était. Ils se sentaient impatients, agacés même rebellions, mais sans savoir pourquoi. Les autres leur dirent qu'il devait y avoir quelque chose qui n'allait pas en eux ; qu'ils devraient être satisfaits avec le bleu qu'ils avaient, même si cela n'était pas beaucoup ; qu'ils devraient arrêter de chercher quelque chose d'autre et juste trouver leur place dans le bleu. Quand ils parlaient avec quelqu'un de leur anxiété, il leur était dit qu'ils n'avaient qu'a se débrouiller mieux avec le bleu. C’était la préoccupation centrale pour être dans ce Pays du Bleu. Il ne s'agit que du bleu. Juste d'en être satisfait et d'arrêter de le combattre. Arrêter de le combattre. Juste être plus bleu, c'est tout ce dont vous avez besoin.

 

Ces gens là essayèrent de toutes leurs forces de passer dans le bleu. Ils rejoignirent des groupes de soutient bleu et des groupe de thérapie bleue. Ils essayèrent de se concentrer sur le fait d'avoir plus du brillant bleu électrique. Ils essayèrent de rendre bleu une plus grande partie de leur vie, mais au fond ils étaient encore malheureux. Ils pensaient que quelque chose n'allait pas avec eux. Ils se sentaient bizarres et différents et en fait se méfiaient d'eux même à cause de cela.

 

Ces quelques personnes dans le Pays du Bleu ressentaient en réalité qu'il y avait vraiment quelque chose de plus. Ils essayaient de comprendre ce que ce « plus » était, mais ils se servaient de livres bleus, lisaient de la littérature bleue et recherchais des conseils bleus et rien de cela ne pouvait les aider. Ils essayèrent de prier le bleu. Ils allèrent voir des gurus et des guérisseurs bleus, essayant de comprendre ce qui n'allait pas, mais rien n'aida.

 

Le problème était qu'ils savaient intuitivement qu'il y avait quelque chose de plus, de bien plus, et ils avaient raison. Une partie d'eux se rappelait du temps du Pays de la Lumière quand il y avait du vert et du doré, du bordeaux et du violet et toutes les autres couleurs, même le noir et le blanc. Ils ne faisaient pas que sentir ce qui avait existé dans le Pays de la Lumière ; ils sentaient aussi ce qui était encore présent.

 

Même si tout était maintenant immergé dans le bleu, en réalité il n'y avait pas que du bleu. Les gens avaient tellement leur attention sur le bleu qu'ils avaient réduit leur perception du spectre, leur capacité à percevoir et ressentir au-delà du bleu. Donc, même si toutes les autres couleurs étaient toujours là, tout le monde était bloqué dans le bleu et ne percevait rien d'autre.

 

Ces rebelles des couleurs savaient qu'il y avait quelque chose de plus. Ils pouvaient le sentir ; ils ne savaient juste pas comment y accéder. Et quand ils essayaient de s'immerger dans le bleu et de le rendre la couleur de la satisfaction, ils se sentaient encore plus mal.

 

* * *

 

« Chère Christina » dit le Maître, « c'est comme pour vous. Alors que nous faisons cette belle promenade nous sommes dans un Pays du Bleu. La société et les humains sont tellement bloqués dans leur propre limitation, si concentrés sur quelques éléments qui ne sont qu'une partie de la vérité, qu'il est presque impossible d'en sortir. Actuellement pour essayer de s'en sortir les humains se servent d'outils qui viennent de leur propre prison. Ils sont comme le peuple du Pays du Bleu qui essayaient de se servir du bleu pour sortir du bleu. Cela ne marche pas ».

 

À ce moment Christina s'arrêta et tout en contemplant le sol à ses pieds dit « Maître, je ressens ce que vous dites. Je sens que je suis piégée dans quelque chose, mais je ne sais pas ce que c'est. Comme vous le dites, j'ai essayé pour m'en sortir de me servir d'outils et de méthodes qui viennent du piège. Mais comment puis-je savoir ce qu'il y a au dehors de ce piège ? J'ai tout essayé et comment puis-je m'en sortir ? Comment puis-je être aussi libre que vous l'êtes ? ».

 

Le Maître prit une profonde respiration et dit « Chère Christina, il s'agit de vous permettre de reconnaître ce qu'est votre bleu. »

 

« C'est assez simple, ici sur la planète c'est l'élément du temps qui est le bleu, et les humains sont profondément bloqués et emprisonnés dedans. Au début, le temps était un élément qui permettait aux anges sur Terre de faire l'expérience d'une autre qualité de la sensualité et de la dimensionnalité. Mais ils se sont piégé dans le temps ; les routines, les répétitions et les processus. En tant qu'humains ils ont fini par croire que c'était eux qui se déplaçaient dans le temps, quand en fait l'opposé est tout aussi vrai : le Temps répond et bouge au travers de la conscience. Et il n'y a que cela au cœur de chacun – la conscience ».

 

« Ce n'est pas l'argent qui fait faire aux humains ce qu'ils font ; c'est en fait le temps. Et vous faites partie de cela. Le temps a créé le mental qui depuis agit dans les confinements même du temps. En fait le mental ne connaît rien d'autre que le temps.

 

Il ne peut absolument pas s'imaginer d'aller au-delà du temps, exactement comme ces gens du Pays du Bleu ne pouvaient imaginer quoi que ce soit au-delà du bleu. Mais quand vous utilisez votre mental, qui est un produit du temps, pour essayer de sortir du temps, cela ne fait que l'intensifier, de rendre le temps plus profond, plus épais et encore plus difficile d'en sortir ».

 

« Pour commencer chère amie, reconnaissez que c'est dans l'élément du temps que vous êtes coincé, et de là reconnaissez que ce n'est pas votre naturel état d'être.

 

En d'autres mots, vous ne pouvez pas vraiment rester dans cet état pour toujours. Vous pouvez avoir de longues et profondes aventures dans le temps, mais vous ne pouvez en aucun cas y rester bloqué. Il y avait certaines choses que les gens pouvaient faire dans le Pays du Bleu pour prolonger leur existence dans le bleu, ou que vous pouvez faire afin de prolonger votre temps dans le temps. Mais c'est un état anormal, et lorsque vous commencez à le réaliser, cela commence à vous libérer.

 

Que pouvez-vous faire ? D'une certaine façon la réponse est rien. Ou dit différemment, de vous sortir de votre propre chemin. Arrêtez d'essayer de combattre le bleu. Arrêtez d'essayer de sortir du bleu en vous servant d'outils bleus. Prenez une respiration profonde et réalisez que ce n'est pas votre état d'être naturel. C'était une expérience, une expérience très sensuelle, mais puisez maintenant dans votre ressenti qu'il y a autre chose, parce que c'est vrai. Puisez dans le J' Existe, car c'est lui qui vous dit qu'il y a bien plus que le temps. Il y a bien plus que le bleu.

 

En puisant dans la conscience du « J'Existe », vous réalisez « Je Suis ce que Je Suis ». Je ne suis pas le temps, ni le bleu. Je ne suis pas humain et je ne suis pas limité. Et quand vous vous permettez vraiment de ressentir le « J'Existe », le « Je Suis ce que Je Suis » vous allez alors avoir un nouveau savoir, « Je Sais que Je Sais ». Cela va valider votre sensation qu'il y a bien plus. Le « Je Sais que Je Sais » vu, rappelle qu'en effet vous savez et vous avez toujours su. Vous avez été très dure envers vous même, vous demandant ce qui clochait, mais rien ne cloche. Vous savez simplement qu'il y a autre chose que la vie dans le Pays du Bleu ou dans le Pays du Temps.

 

Quand vous prenez une respiration profonde et que vous allez dans le « Je Sais que Je Sais », vous réaliserez que ce n'est votre mental qui essaye de créer pour vous une nouvelle séquence de temps linéaire. Vous réaliserez que vous savez qu'il y a bien plus, et que c'est juste là. Alors, faites simplement un pas hors de votre vieux chemin temporel et permettez à l'évolution naturelle, au retour naturel en vous même de se passer.

 

De temps à autre ce sera inconfortable parce qu'il y a une partie de vous qui est profondément immergée dans la réalité mentale basée sur le temps. Il vous faut être capable d'accepter que quoi qu'il se passe maintenant dans votre vie vous libère des limitations du mental et du temps. Quand il vous arrive des choses qui rendent votre Moi basé dans le temps inconfortable, ou qui cause de la peur et de la panique, il est important que vous preniez une respiration profonde et simplement le permettre.

 

Cela est valable pour tout. Que ce soient les interactions avec les gens ou les expériences de votre propre vie, que le mental pense que ce soit bien ou mal, cela n'a aucune importance. Il s'agit d'arriver à un tel point de confiance en vous-même que vous permettez que ce passe, au-delà du mental et du temps, l'évolution naturelle. Au point où vous vivez simultanément dans la réalité basée sur le temps tout en étant conscient que vous vivez aussi dans d'autres réalités. Ces autres réalités ne sont pas lointaines. Ce n'est que le mental qui les voit distantes. Ces autres réalités sont présentes, dans ce moment. Je peux les voir. Elles font déjà partie de vous, mais elles ne sont pas reconnues dans le spectre de fonction de votre mental. Il suffit de prendre une respiration profonde dans le « J'Existe » dans le « Je Suis » dans le « Je Sais que Je Sais » et vous permettre de glisser dans l'intemporel tout en étant aussi dans le temps. Cela peut sembler un peu inconfortable au début parce que soudainement il n'y a plus de passé ou de futur ; tout est juste dans le Moment. Il n'y a plus de passé auquel s'accrocher et de revendiquer comme vôtre parce qu’il n'y a pas de passé quand vous êtes intemporel. Il n'y a plus de préparation ou de complot pour le futur car dans l’intemporalité il n'y a pas de futur. Tout est dans le Moment. C'est alors que vous avez une autre réalisation libératrice : « Je Suis Là ».

 

Et « Là » est où que vous choisissiez d'être. Plus jamais bloqué dans le Bleu ou le Temps. Chaque jours pourrait être différent, et cela pourrait jusqu'au point où vous le bleu.

 

Arrêtez d'essayer de sortir du bleu en vous servant d'outils bleus. Prenez une respiration profonde et réalisez que ce n'est pas votre état d'être naturel. C'était une expérience, une expérience très sensuelle, mais puisez maintenant dans votre ressentit qu'il y a autre chose, parce que c'est vrai. Puisez dans le J' Existe, car c'est lui qui vous dit qu'il y a bien plus que le temps. Il y a bien plus que le bleu.

 

En puisant dans la conscience du « J'Existe », vous réalisez « Je Suis ce que Je Suis ». Je ne suis pas le temps, ni le bleu. Je ne suis pas humain et je ne suis pas limité. Et quand vous vous permettez vraiment de ressentir le « J'Existe », le « Je Suis ce que Je Suis » vous allez alors avoir un nouveau savoir, « Je Sais que Je Sais ». Cela va valider votre sensation qu'il y a bien plus. Le « Je Sais que Je Sais » vous rappelle qu'en effet vous savez et vous avez toujours su. Vous avez été très dure envers vous-même, vous demandant ce qui clochait, mais rien ne cloche. Vous savez simplement qu'il y a autre chose que la vie dans le Pays du Bleu ou dans le Pays du Temps.

 

Quand vous prenez une respiration profonde et que vous allez dans le « Je Sais que Je Sais », vous réaliserez que ce n'est votre mental qui essaye de créer pour vous une nouvelle séquence de temps linéaire.

 

Vous réaliserez que vous savez qu'il y a bien plus, et que c'est juste là. Alors, faites simplement un pas hors de votre vieux chemin temporel et permettez à l'évolution naturelle, au retour naturel en vous même de se passer.

 

De temps à autre ce sera inconfortable parce qu'il y a une partie de vous qui est profondément immergée dans la réalité mental basée sur le temps. Il vous faut être capable d'accepter que quoi qu'il se passe maintenant dans votre vie vous libère des limitations du mental et du temps. Quand il vous arrive des choses qui rendent votre Moi basé dans le temps inconfortable, ou qui cause de la peur et de la panique, il est important que vous preniez une respiration profonde et simplement le permettre.

 

Cela est valable pour tout. Que ce soient les interactions avec les gens ou les expériences de votre propre vie, que le mental pense que ce soit bien ou mal, cela n'a aucune importance. Il s'agit d'arriver à un tel point de confiance en vous-même que vous permettez que cela passe, au-delà du mental et du temps, l'évolution naturelle. Au point où vous vivez simultanément dans la réalité basée sur le temps tout en étant conscient que vous vivez aussi dans d'autres réalités. Ces autres réalités ne sont pas lointaines.

 

Ce n'est que le mental qui les voit distantes. Ces autres réalités sont présentes, dans ce moment. Je peux les voir. Elles font déjà partie de vous, mais elles ne sont pas reconnues dans le spectre de fonction de votre mental. Il suffit de prendre une respiration profonde dans le « J'Existe » dans le « Je Suis » dans le « Je Sais que Je Sais » et vous permettre de glisser dans l'intemporel tout en étant aussi dans le temps.

 

Cela peut sembler un peu inconfortable au début parce que soudainement il n'y a plus de passé ou de futur ; tout est juste dans le Moment. Il n'y a plus de passé auquel s'accrocher et de revendiquer comme vôtre parce qu’il n'y a pas de passé quand vous êtes intemporel. Il n'y a plus de préparation ou de complot pour le futur car dans l’intemporalité il n'y a pas de futur. Tout est dans le Moment. C'est alors que vous avez une autre réalisation libératrice : « Je Suis Là ».

 

Et « Là » est où que vous choisissiez d'être. Plus jamais bloqué dans le Bleu ou le Temps. Chaque jours pourrait être différent, et cela pourrait jusqu'au point où vous oubliez quel jours vous êtes ou même où vous habitez sur la planète – et cela n'a aucune importance. Vous devez être prêt à laissé aller les choses qui ont été les fondements de votre vie linéaire, temporelle et très bleue.

 

En fait, laisser aller, est la seule chose qui est requise de vous.

 

Il est important de comprendre que ce n'est même pas vous – cet humain bleu, temporel – qui a la responsabilité de se sortir du temps vers l'illumination. S'il vous plaît, reconnaissez que ce n'est à vous de le faire. Le Vous entier, le Vous Libre ne vous demande pas de le faire. En fait, votre Libre Vous vous demande d'arrêter d’essayer, car vous ne faites que vous servir du bleu pour sortir du bleu, et cela ne marchera jamais ! Votre vraie conscience, votre Libre Vous souhaite vous tenir dans ses bras, vos enlacer et dire « Arrête d'essayer si fort de sortir du bleu. Je suis déjà là. Nous sommes déjà là, au-delà du temps et au-delà du mental. Arrête d'essayer de tout comprendre et simplement permets ».

 

Si vous essayiez d'écouter attentivement, chère Christina, vous entendriez la partie de vous qui n'est pas coincée dans le temps, pas coincée dans la linéarité, pas coincée dans le mental, qui vous dit « Laisse aller et sache que je suis là. Permets le retour naturel à la lumière, à tout ce que Je Suis et que tu es. Tout est bien dans toutes

nos créations ».

 

Le Maître continua : « Chère Christina, arrêtez d'essayer de comprendre.

Prenez ma main pour un moment, fermez vos yeux et laissez moi vous mener à la sensation d'aller au-delà du bleu sans même essayer de le faire. Je vais vous amener là, alors que vous tenez ma main, où est la sensation d'être dans le bleu et hors du bleu, d'être dans le mental et hors du mental, d'être dans le temps et hors du temps. Je peux être là faisant une promenade dans la soirée, étant très présent dans la réalité temporelle, mais je n'y suis pas limité. Je peux changer. Je peux jouer avec. Je peux être dans le temps et cette réalité physique, et je peux aussi être totalement hors du temps dans un endroit qui n'est même pas une partie de ma conscience. La plupart du temps, je suis totalement conscient d'être en même temps dans le temps et hors du temps. La réalité est que vous allez au-delà, et qu'est-ce qu'au-delà n'a rien à voir avec cette réalité temporelle physique. L'au-delà est de toute beauté, et en vous ouvrant et en lui permettant de devenir, vous réaliserez peut-être de quelle beauté cette réalité basée sur le temps et le mental a, et aussi que vous n'y êtes plus limité.

 

Et bien , chère Christina, notre promenade est maintenant finie. Rentrez et soyez avec vous-même. Permettez-vous d'arrêter de vous battre avec tout et réalisez que l'illumination est vraiment naturelle. En tant que l'être humain bleu temporel, ce n'est votre responsabilité de réussir. La seule chose qui vous est demandé est de Permettre. Permettre le divin, permettre à la lumière de votre Moi de s'épandre dans votre réalité ».

 

Alors que Christina s'en allait, elle pouvait sentir son bleu se dissoudre et elle eut même un petit sourire. Le Maître observa tout cela et savait que c'était son sourire de la liberté à venir.

 

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Extrait du livre Memoirs of a Master (Mémoires d'un Maître), chapitre 3
Adamus Saint-Germain
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10/05/2019
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